Investigación rusa: fiscal Mueller, pesadilla de Donald Trump

Por Nicolas Bourcier
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Publicado hoy a las 06h41, actualizado a las 16h54.
Russiagate (1/3). "Le Monde" dedica una serie de artículos al asunto estadounidense-ruso que amenaza al presidente estadounidense. En la maniobra: el fiscal especial Robert Mueller, a cargo de investigar la posible interferencia de Rusia en la campaña presidencial de 2016.
Robert Mueller, en febrero de 2011.
Robert Mueller, en febrero de 2011. MARCO GROB / TRUNKARCHIVE.COM
Nunca ha sido muy hablador y no le gusta hablar sobre su persona o su trabajo. Las sesiones de fotos siempre le han molestado. Desde su nombramiento, hace diecinueve meses, hasta el cargo de Fiscal Especial a cargo de investigar la interferencia de Rusia en la campaña presidencial estadounidense de 2016 y la posible colusión con los equipos de Donald Trump, su obsesión con la discreción ha sido peor aún: Robert Mueller no celebró ninguna conferencia de prensa, ni concedió una entrevista; sus apariciones públicas eran casi inexistentes, y la dirección de la oficina que ocupa con sus investigadores en Washington se ha mantenido en secreto. Su portavoz incluso estaba atrapado en el backstage de la capital con el apodo de "Mr. No Comment" .
Robert Mueller aurait pourtant bien des choses à raconter, lui qui a bousculé Trump, jeté une ombre sur la légitimité de son élection et mis le doigt sur la vulnérabilité des institutions nationales. Méthodique, il a déclenché 192 poursuites pénales, inculpé trente-quatre personnes, dont vingt-sept ressortissants russes. Parmi eux, Evgueni Prigojine, petite frappe convertie à l’oligarchie et à la restauration, devenu suffisamment proche du Kremlin pour être surnommé le « cuistot de Poutine ». Douze autres sont des officiers des services secrets du FSB, l’ex-KGB, ou du GRU, le renseignement militaire.
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Sur le versant américain, quatre membres de l’équipe de campagne du président suspecté d’entretenir des liens douteux avec Moscou ont été inculpés par Robert Mueller : Michael Flynn, l’ex-conseiller à la sécurité nationale de Trump ; George Papadopoulos, un conseiller pour les affaires étrangères ; Paul Manafort, le directeur de campagne de mai à août 2016, ainsi que son ex-associé Rick Gates, l’autre cheville ouvrière de la campagne.
Tous les quatre ont décidé de plaider coupable, à l’instar de Michael Cohen, l’avocat personnel du président. Le « pitbull de Trump », comme on l’appelait jadis, a choisi de coopérer avec la justice sur deux dossiers, dont un pour avoir menti à des commissions d’enquête du Congrès sur les projets d’affaires de M. Trump à Moscou. Il vient d’être condamné à trois ans de prison. Un sixième homme, Samuel Patten, lobbyiste installé à Washington, a lui aussi plaidé coupable après avoir admis avoir fait transiter de l’argent en provenance de Russie et d’Ukraine pour la cérémonie d’investiture du président.

Droit dans ses bottes

Y aquí hay otros nombres que circulan ... Decenas de contactos entre rusos, una galaxia de oligarcas, diplomáticos, ex oficiales o intermediarios en la sombra, y familiares de Trump han sido revelados y diseccionados, algunos Transacciones financieras del magnate de bienes raíces y su organización trump pelado. La ampliación de las investigaciones es, al parecer, prevista, incluso un posible procedimiento dirigido al presidente en persona por actos de obstrucción con la justicia.